Land Rover Defender Diesel 2,2l 122 ch

Un extérieur inimitable
Le Land Rover Defender peut être reconnu au premier coup d’œil, même par les néophytes. Malgré quelques évolutions, il a conservé son look brut, sans concession, qui fait son charme depuis tant d’années. Ses très gros pneus, ses feux arrière à LED, ses lignes carrées et massives en font un véhicule homogène, charismatique, aux dimensions étonnantes. Il reste le 4×4 suprême. La gamme des carrosseries est vaste avec le choix entre pick-up, bâché, tôlé ou station wagon. Le nombre de configurations disponibles est tout aussi important, avec simple cabine deux portes, pick-up double cabine et quatre portes, châssis-cabine… Le modèle le plus court reste le 90″, le modèle long est le 110″ et le modèle très long est le 130″, mais uniquement en VU.
Un moteur pour un tout terrain

Le Land Rover Defender a adopté le quatre cylindres 2,2 litres en 2012. Ce bloc diesel équipé d’un filtre à particules vient du Ford Transit. Il conserve la même puissance (122 ch) et le même couple (360 Nm) que le précédent mais baisse un peu la consommation. Cette dernière atteint tout de même 11,7 litres aux cent pour des émissions de 269 g de CO2 par km et une vitesse maximale de 145 km/h. Mais le Defender n’est pas un véhicule de tourisme. C’est un pur franchisseur. Toutefois, son comportement routier est précis. Il offre un sentiment de sécurité mais pas le grand confort. La boîte mécanique à six vitesses doublée d’une gamme courte fait correctement son travail. Ici, pas d’aides à la conduite mais un authentique blocage de différentiel manuel. En ville, le Defender a besoin de place, que ce soit pour se garer ou pour braquer. C’est sur les chemins boueux qu’il révèle toutes ses capacités. Il est superbe hors bitume, avec un angle d’attaque de 49° et un angle de sortie de 35°.
Un intérieur spartiate

Le Land Rover Defender n’est pas aux petits soins pour ses passagers ni même pour son conducteur. Si ce dernier domine franchement la situation, il reste toutefois assez mal assis et toujours beaucoup trop près de la portière. Les passagers arrière ont de la place pour leurs jambes et la garde au toit est sans défaut. Quant au coffre, il offre un volume géant de 1 387 litres. Le Defender reste rustique et conservateur avec son volant à deux branches à 90°, son absence totale d’airbag ou ses rangements limités. C’est un 4×4 pur et dur qui aime mieux patauger dans la boue que de rouler sur l’asphalte. Le confort n’est pas sa principale préoccupation. La planche de bord est relativement ergonomique, avec un système de chauffage efficace et une instrumentation lisible. Les sièges sont plus sûrs et plus confortables et une grande poignée de maintien fait face au passager avant.
Des équipements très limités

Le Land Rover Defender est un tout terrain hors du commun, mais il faut que le conducteur apprenne vraiment à conduire, car les aides sont inexistantes. Le Defender se contente du blocage de différentiel manuel, de quatre roues motrices permanentes, d’une direction assistée et d’un cric sous le siège. On note aussi le filtre à particules Diesel, le marchepied arrière rabattable, les vitres avant et latérales teintées et la deuxième rangée de sièges, avec deux sièges indépendants. C’est à peu près tout.
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Le bilan
Le Defender est avant toute chose un vrai 4×4 tout terrain tel qu’on le concevait autrefois. Il est toujours aussi performant dans la boue, dans les pentes très raides et n’a pas son pareil pour se sortir des pires situations. Ceux qui cherchent le confort et les aides à la conduite doivent se tourner vers un autre modèle. Les conducteurs qui veulent pouvoir tracter, charger tout en passant par les chemins l’apprécient toujours autant. Les catégories variées et les trois empattements disponibles permettent de répondre à tous les besoins.

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