Opel Karl 75 ch

Un extérieur séduisant
L’Opel Karl est passe-partout, avec des lignes simples et rassurantes. Elle garde un air d’Agila et même de Spark avec sa grosse calandre, son toit haut et son hayon vertical. La carrosserie est peu protégée des dangers de la ville, mais la Karl est agréable à conduire en milieu urbain. Elle s’offre des flancs typiques d’Opel qui allègent sa silhouette grâce à une virgule courant sur le bas de caisse, deux nervures inversées et des couleurs dynamiques. L’Opel Karl, avec ses cinq portes, a des lignes simples qui permettent de profiter de l’essentiel.
Un habitacle sobre et fonctionnel

L’espace habitable prend le dessus sur le volume du coffre. Deux adultes ou trois enfants (à partir de la finition Cosmo) peuvent s’installer confortablement. La planche de bord est sobre mais bien assemblée. Le défaut principal est le volume du coffre : seulement 190 litres (ou 1 000 litres une fois la banquette rabattue), ce qui est un peu juste pour transporter les courses hebdomadaires. Le seuil de chargement assez haut n’arrange rien. Mais on ne peut pas tout avoir et l’Opel Karl est sobre et fonctionnelle. La finition comme l’ergonomie sont très bonnes pour la catégorie, la position de conduite satisfaisante et les passagers arrière apprécieront que les fenêtres s’ouvrent presque jusqu’en bas. Quant aux rangements, ils sont nombreux et pratiques.
Un seul moteur

L’Opel Karl n’est disponible qu’avec le bloc trois cylindres essence de 75 ch. Ce trois cylindres Ecotec tout en aluminium de 75 ch et 96 Nm est l’un des meilleurs de la catégorie. Ses performances et les rapports courts de la boîte de vitesses mécanique à cinq rapports assurent le 0 à 100 km/h en 13,9 s. La Karl est vraiment très agréable à conduire en ville, avec son moteur vif et dynamique. Dès la finition Edition, on profite du mode City et de sa direction plus souple. Les commandes sont douces, les suspensions efficaces et la direction réactive. Ce moteur 1,0 litre ne vibre pas. Sur la route, la Karl reste confortable, elle tient dans les courbes, reste précise, mais s’essouffle sur l’autoroute. C’est une vraie citadine malgré son diamètre de braquage trop grand (9,85 m).
Des équipements pour tous les goûts

Les conducteurs qui cherchent le minimum vital peuvent se contenter de la finition Essentia à 9 990 euros. Pour ce prix attractif, on a six airbags, l’aide au démarrage en côte, le contrôle de la pression des pneus, l’ordinateur de bord, la banquette monobloc rabattable et c’est tout. La finition Edition offre en plus la climatisation manuelle, la radio, les vitres avant et les rétroviseurs électriques, une prise USB et le Bluetooth, un régulateur limiteur de vitesse, la fermeture centralisée, le volant et le siège conducteur réglables en hauteur.
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Le bilan
L’Opel Karl est la remplaçante de l’Agila. C’est une petite citadine efficace qui offre l’essentiel, sans superflu. Aucune personnalisation possible, un seul moteur, pas de Diesel, mais cinq portes, cinq places à partir de la finition Cosmo et un réel agrément de conduite en ville. La petite Karl ne séduit pas par son nom (qui est celui du fils du fondateur de la marque), mais par ses finitions soignées, son espace habitable, son bon rapport prix/équipement dès la finition Edition et par son moteur vif en ville. Elle n’a rien de superflu, n’accroche pas particulièrement les regards, mais sait très bien se rendre utile. Dommage que le coffre soit aussi petit (190 litres) et que la banquette ne soit fractionnable qu’à partir du troisième niveau de finition. L’Opel Karl est une citadine convaincante qui tire les prix vers le bas et permet de profiter de l’essentiel sans se casser la tête pour choisir entre différentes options ou divers packs.

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