Un modèle chargé d’histoire
Ce mini gabarit a été créé originalement par la firme Italienne ISO Rivolta suite à la Seconde Guerre mondiale. En raison d’un contexte économique en pleine reconstruction, les marques automobiles se sont tournés vers la micro citadine, moins chères à produire. Cependant, dès son lancement et face à un concurrent féroce (la Fiat 500), l’Isetta n’a pas obtenu le succès escompté en Italie. La citadine, aussi connue sous le nom de “bubble car”, est pourtant une véritable icône des années 50. En effet, elle est remarquée par exemple le constructeur allemand BMW qui rachète sa licence.
Elle se distingue par son look original et décalé. En effet, l’unique porte du véhicule se situe à l’avant et s’ouvre en déplaçant la colonne de direction, ainsi que le volant.
Zoom sur l’historique du modèle :
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1952 : la firme italienne ISO Rivolta imagine l’Isetta
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1953 : présentation officielle du véhicule au Salon de Turin
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1955 : rachat par BMW
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1957 : entrée sur le marché français grâce à la firme Velam
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1962 : retraite après plus de 160 000 modèles écoulés
Petite voiture, grandes ambitions
Présenté dernièrement, le modèle de présérie de la Microlino ambitionne de changer la vision en termes de mobilité urbaine. Mais quelles dimensions peut bien avoir une voiture miniature ? Cette bi-places est long de 2.43 m et obtient 1.5 m en largeur. Au total, elle affiche à peine 450 kg. Rien à voir avec les sulfureuses berlines et nos imposants SUV qui font actuellement sensation sur le marché. Le constructeur s’éloigne de ces tendances pour proposer un véhicule inédit.
Elle est équipée d’un moteur de 15kW qui lui assure une vitesse maximale de 90 km/h. Un résultat amplement suffisant pour cette micro citadine destinée aux zones urbaines. Le constructeur propose 2 batteries : l’une de 8kWh pour 120 km d’autonomie et l’autre de 14.4kWh pour 215 km. Elle peut aussi atteindre le 0-50 km/h en 5 secondes.
Le point négatif que l’on reproche aux voitures électriques était le rechargement. Ici, plus de problème puisque une prise universelle . Cela permet aux utilisateurs de faire des économies car il n’est plus nécessaire de faire installer une borne de rechargement chez soi. Tout dépend du type de connexion, mais pour récupérer son énergie au complet il faut compter entre 1 et 4h.
Comme sa portière se positionne à l’avant, il faut se garer de façon à ce que le véhicule se retrouve perpendiculaire au trottoir (en stationnement croisé). Rien de plus facile puisque cela permet de sortir directement sur le trottoir. Pour les moins bons en créneau c’est une véritable aubaine. Mais le plus impressionnant ? Elle cache un grand coffre de 300 litres.
Reste à savoir si, cette fois, la citadine va pouvoir déloger ses concurrents qui sont principalement les Smart et la Renault Twizy.
La Microlino s’affiche à partir de 12.000 € et sera produite en Italie comme sa cousine l’Isetta. Pour cela, Micro Mobility a lancé, avec le constructeur Tazzari, une joint venture qui lui permet de produire ses modèles sur le territoire Européen. Finalement, le groupe devrait entamer ses premières livraisons dès ce printemps.
Sur la photo ci-dessus, la Microlino (à droite) reprend toutes les caractéristiques principales et les codes de l’Isetta. Un bel hommage !