Stratégie agressive
Il y a déjà plusieurs semaines, Volkswagen annonçait un futur SUV compact. Et voilà qu’il fait déjà parler de lui quelques jours après s’être dévoilé. Son nom ? Le Tharu.
C’est sans surprise que nous devinons son lien de parenté : la base du crossover est partagé avec celle des Seat Ateca et Skoda Karoq. Toutefois, à l’avant, son visage, dont notamment ses massifs optiques, nous rappelle plutôt l’imposant Volkswagen Atlas commercialisé en 2017. Si les soubassements de ses cousins ont été repris, c’est pour des raisons d’ordre économique. Eh oui, la stratégie d’implantation du Tharu c’est un prix des plus agressifs. Nous ne connaissons pas plus de détails mais nous pensons que sa version entrée de gamme ne dépassera pas la barre des 20 000 €, peut-être 15 000 € : affaire à suivre !
Côté motorisations, en entrée de gamme, nous devrions retrouver deux 4 cylindres essence : un bloc 1.2l de 116 ch et un moteur 1.4l développant 150 ch.
La Chine en ligne de mire
Qu’en est-il de sa commercialisation ? Pas de modèles de production à l’horizon pour l’Europe. Dans un premier temps, le SUV sera exclusivement destiné à la Chine. C’est un défi de taille pour Volkswagen. En effet, d’un côté la Chine représente 35% des immatriculations mondiales en 2017 et de l’autre les SUV affichent des parts de marché de 41%. Peut-être que son alliance en tant que coentreprise avec SAIC, leader de l’automobile chinois, l’aidera à promouvoir son petit nouveau. Après avoir conquis l’Empire du Milieu, grâce à une usine au Mexique, le Tharu s’attaquera au dangereux marché des Etats-Unis et enfin l’Amérique du Sud.
Ce n’est que le début pour le constructeur allemand qui a d’ores et déjà prévu de lancer 10 nouveaux SUV en 3 ans pour la Chine. En revanche, le Tharu ne sera pas commercialisé en Europe car selon la marque, nous possédons déjà le T-Roc, le Tiguan et les SUV signés Skoda et Seat. Alors qu’en Chine et aux Etats-Unis, seule la version 7 places du Tiguan a été commercialisée.
De plus, le Tharu propose un empattement supérieur à ses cousins et nous savons que les chinois sont friands des véhicules spacieux.